Directed by George W. George, Robert Altman. Starring James Dean, Mr. Dean, Lew Brocker.
J**R
Fascinating film on a remarkable musician and musical thinker
The DVD arrived quickly and in perfect condition and is a steal at the price. It's a treat to hear Steve Lacy talk about music and his career and development as a musician. I watched this video years ago and was happy and surprised to find it available in a DVD version. I especially enjoyed the performance footage of his long-time quintet.
M**N
The James Dean Story with Chet Baker CD
The james Dean story is a very fine documentary made in 1956 after James Dean died. The CD of the music in the film, which iscovered by Chet Baker is great, however this music is not used as the film's soundtrack.
F**Z
when the music really takes place...
A la base, le sopraniste Steve Lacy (1934-2004) nous vient du dixieland. Il a bien sûr longtemps été influencé par Sidney Bechet, puis Johnny Hodges. Au fil, des années, il va se tailler une réputation qui ne fera jamais défaut. Le sax soprano sera sa vocation, son instrument de prédilection, celui sur lequel il jettera tout son dévolu. Chose plutôt rare dans le milieu du jazz, puisque les saxophonistes, bien souvent, ne s'attachent pas à un seul instrument... Que l'on se souvienne de Sonny Stitt, aussi à l'aise au ténor qu'à l'alto, de John Coltrane qui enfourchait avec maestria le ténor mais expérimentait aussi le soprano. Puis Wayne Shorter et Dave Liebman, aussi à l'aise au ténor qu'au soprano, et enfin Roland Kirk qui touchait à tout, jouant même de plusieurs instruments à la fois. Les exemples ne manquent pas. Mais Lacy est à part. Ce musicien originaire de Russie, et dont la famille était de confession juive, n'aura pas la tâche facile. Le soprano n'était vraiment pas à la mode en ces temps-là. Très vite, pourtant, il sera connu pour être le seul véritable architecte de cet instrument, bien plus que Coltrane d'ailleurs, duquel il dira non sans humour, "il était bien meilleur quand il jouait du ténor. Du soprano, il en jouait comme s'il s'agissait d'un jouet (sic)"... Malheureusement, Lacy a souvent été éclipsé par l'auteur de My Favorite Things. Celu-ci fut en effet un énorme succès et le public semblait alors découvrir pour la première fois cet instrument aux sonorités si singulières et si proche de la voix.Ce documentaire réalisé par Peter Bull dans les années 80 nous introduit un Steve Lacy vêtu d'une veste de cuir, et admirant son instrument (le saxophone soprano) tel un enfant. Face à la caméra, il nous joue alors Evidence de Thelonious Monk. Les couleurs respirent cette époque (les années 80, images brutes et non remastérisées). Quelques extraits d'archives (en noir et blanc) sont là aussi pour nous rappeler le parcours du génial sopraniste (notamment aux côtés de Gil Evans et de Monk ). D'ailleurs, dès le départ, c'est à Monk qu'il rend hommage, et aux précieux conseils qu'il reçut du maître du temps où il jouait à ses côtés. Quant au titre choisi, il est pertinent parce qu'il sert de fil conducteur: Lift the Bandstand. Comme le dit Guillaume Belhomme sur son site (Le Son du Grisli), c'est "une sorte de quête précieuse de l'envol en musique, de l'instant où les interprètes contrôlent leurs thèmes sans vraiment y penser, ressentent loin des contraintes pour gagner comme jamais en efficacité"."Deux extraits d'un concert donné en 1985 avec son sextette en offrent un aperçu. Irene Aebi scande Prospectus et Gay Paree Bop sur l'entente d'un groupe formé depuis douze ans. Inutile de dire qu'aux côtés du leader et de sa partenaire, Bobby Few (piano), Jean-Jacques Avenel (contrebasse), Steve Potts (sax alto) et Oliver Johnson(à la batterie) n'ont pas à simuler l'entente. Pour en arriver là, Lacy déclare qu'il n'y a pas de secrets. Simplement une accumulation d'expériences qui font une histoire. Celle qui le mena de ses premiers cours en compagnie de Cecil Scott à sa rencontre avec Cecil Taylor, de ses expérimentations aux côtés de Roswell Rudd à sa découverte des permissions allouées par le refus de la mélodie. Autant de facteurs qui l'ont amené à se connaître, auxquels il ajouta certaines découvertes personnelles (l'emploi du soprano, ou une manière particulière d'utiliser les mots dans le jazz) pour en arriver enfin à se construire et s'imposer. Précis et précieux, retraçant son parcours sans oublier d'être redevables aux maîtres comme aux figures qu'il a croisées (l'émulsion bénéfique qu'a pu lui procurer la concurrence d'un autre soprano de taille, John Coltrane), Steve Lacy trouve au "Lift The Bandstand" de Monk une réponse adéquate, qui est aussi une célébration de l'accord parfait entre musiciens, "when the music really takes place". (Le son du grisli)__________________________________________________________________________Dvd à double face: PAL et NTSC. Langue : Anglais. Pas de sous titre en français. Steve LacyColtraneGil EvansMonk
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